Deux semaines après les vacances de la Toussaint, les élèves de 5e et de 6e ont eu l’opportunité de s’inscrire à des séances de théâtre le vendredi, de 12h10 à 12h45.
Durant trois séances, ils ont pu découvrir avec leur professeur de théâtre, ce que signifiait “jouer la comédie” : comment s’enraciner au sol, comment se déplacer, comment projeter sa voix, comment respirer, comment travailler à plusieurs, comment écouter l’autre, pour ensuite s’amuser et s’essayer à quelques exercices d’improvisation, où imagination et plaisir alimentaient le jeu.
Alors, tout simplement, il suffisait de choisir une des cartes colorées posées au sol, et de se projeter pour donner à vivre la situation ou le mot donné, devant le public des apprentis comédiens.
Début décembre, une pièce de théâtre a été présentée aux dix élèves. Dès la fin de la lecture, chacun s’est projeté dans un rôle. Non seulement, ils ont obtenu le rôle qu’ils souhaitaient, mais ils en ont eu un ou deux autres en plus. Car… c’est cela aussi le théâtre : tu peux jouer plusieurs personnages, à condition de bien gérer tes changements de costumes en coulisses. Le texte ? Ça te revient en jouant, pas de soucis.
Dès la première semaine après le retour des vacances de Noël, la troupe s’est retrouvée avec le sourire aux lèvres. Il faisait bien froid, mais peu importe : la répétition de la pièce a commencé immédiatement, car jouer, ça réchauffe. Tout le monde avait relu plusieurs fois ses rôles, certains les connaissaient déjà par cœur, d’autres maîtrisaient un de leur personnage, et puis les souffleurs pouvaient aussi souffler…
Détail subtil : la séance a été enrichie par l’introduction de quelques extraits de musique, pour aider à la marche, au jeu ou pour s’entraîner au salut.
En savoir plus ?
1/ Souffler, c’est aussi jouer !
Dans toutes les scènes, tout le monde ne joue pas. C’est ainsi que les élèves deviennent “souffleurs”. Ils “soufflent” (disent à voix basse) aux comédiens le début des tirades à lancer.
2/ Sais-tu d’où vient le mot “rôle” ?
Ça vient de rouler le papier, du parchemin que l’on donnait en rouleau et sur lequel étaient écrites les tirades de ton personnage. Molière faisait cela. L’intérêt ? C’est que le comédien ne possédait que l’extrait de la pièce, avec les scènes dans lesquelles il jouait. Une manière, en tant qu’auteur, de se protéger de la copie.
3/ Où suis-je ?
Si, dans la vie courante, tu parles de droite et de gauche, si, sur un bateau, tu parles de bâbord et de tribord, sache que sur scène, on parlera de côté cour et côté jardin : “à cours / à jardin”. Pour découvrir de quel côté il s’agit, questionne un des comédiens. Tout simplement.