La « spirale infernale » ce soir fait son show
Perdre la boule, hypnotisés,
Du bout des doigts vous ensorceler
Du blanc, du noir, en maîtres de soirée
Les dervishes sont de sortie, Mesdames, Messieurs, tournez, tournez…
L’éléphanquin, l’apérococo
Tant d’autres créatures imaginées…
En toute impunité
Derrière les masques, causer.
Les sans visages EN-visagés
Les Jacques, Céline, Jean Pierre Kebab-Tacos, Jack l’éventreur, tutti quanti sans
oublier Jaco…
Napoléon, Nabot L’aiglon peuvent s’rhabiller
Parler fort, porter haut, dévoiler nos singularités
Pour les sans sourire… mission se réinventer.
Et nos gueules d’anges ensoleillées
Bolino, Bolino : petite incursion valsée au resto
Tenue de soirée exigée
Nœuds pap démasqués
« Cut » décalés un brin déjantés
Grande ou petite cuillère d’argent torturée, balancée
Oubliés les abdos
Bidons tout ronds, déformés
Nos yeux, nos corps pour échanger, communiquer
Nos sons, nos voix et oui… même nos pieds…
Pour une partition animée, bruitée, jouée, chorégraphiée.
Laisser nos tripes sur le plateau
L’estomac dans les talons après nos 1000 bornes piétinées
Poil dans la main ? Nœuds dans les pieds ?
Pas notre tasse de T, pas trop stylé,
Nous c’qu’on préfère c’est jouer, jouer et rejouer !
Crédits photos : Le Grain
